Alors que les problématiques liées au volume croissant des heures supplémentaires de travail des BIATSS et au coût élevé du CET sont connues depuis bien plus d'un an, la présidence fait passer dans la précipitation une modification du règlement de gestion du temps de travail dont elle n'est pas capable de quantifier concrètement les effets.

Sur ce point : limitation à 140h des récupérations et des absences non créditrices (absence en plage fixe de travail), le vote en CT du 20 juin est majoritairement Contre (6 voix Contre : SNPTES, CGT, FO et FSU, et 4 voix Pour : CFDT et UNSA).

Le SNPTES ne mésestime pas les deux problèmes rencontrés par l'établissement, et a d'ailleurs alerté la Présidence lorsqu'elle a proposé son projet initial. Il est prêt à travailler sur un dossier et des propositions chiffrés, qui permettraient de contrôler l'équilibre financier de l'établissement et de réduire la surcharge de travail, dans le meilleur intérêt de tous les personnels de l’UL.

En ce qui concerne le coût du CET, nous pouvons tout de même nous souvenir qu'il y a 2 ans, notre Président nous informait en juillet qu'il n'y avait pas d'argent pour revaloriser les primes des personnels de catégories C et B pour, au final, deux mois plus tard, débloquer un demi-million d'euros pour l'IPAGE qui concerne moins de 200 personnels.

En modifiant ce règlement emblématique négocié au moment de la fusion avec la fin des 35 h pour certain et la généralisation du pointage pour les personnels BIATSS, le Président considère pouvoir résoudre les problématiques liées au temps de travail.

Pour le SNPTES, la limitation imposée par l'administration ne résoudra  ni le coût du CET ni la surcharge de travail de nos collègues liée à des manques de moyens ou à des mauvais modèles organisationnels. Cette limitation pourrait même au contraire stigmatiser des personnels qui s'investissent pour notre université !

Pour toutes ces raisons, de fond et de forme, le SNPTES est contre cette modification du règlement de gestion du temps de travail !