Le SNPTES est très inquiet, si 4 ans après la fusion on pouvait espérer un apaisement, force et de constater que c’est l’inverse qui se produit : un nombre croissant de personnels en souffrance, un malaise qui touche toujours des services entiers et des directions, une médecine de prévention défaillante et l’absence dans un moment important d'un DRH.

Vous avez décidé de mettre en place une commission "Qualité de vie au travail » et de mener une enquête RPS mais concrètement quelles ont été les actions mises en œuvre ?

Des personnels BIATSS, EC et Chercheur usés dont le travail est mal reconnu, à la recherche de motivations et de stabilité, en pertes de repères et d’objectifs clairs, voilà les remontées du terrain auxquelles nous sommes de plus en plus confrontés.

Si la pression de la politique gouvernementale est indiscutable, il n’en reste pas moins qu’à l’UL les strates s’empilent, les réorganisations s’enchainent, une lourdeur administrative prend le pas sur les missions à effectuer, les procédures sont en perpétuels changements. Sans parler de cette course effrénée et chronophage aux dossiers d’excellences.

Vous allez nous dire que cela va finir par porter ces fruits et nous le souhaitons vraiment, mais en attendant les personnels sont en souffrance et même Shanghai nous a perdus de vue. Peut serait-il temps de prendre du temps et de se re-concentrer sur nos cœurs de métiers ? Les résultats viendront alors d’eux - mêmes.

Malgré tout notre investissement, nous ne voyons pas le bout du tunnel, c’est pourquoi le SNPTES a décidé d'alerter son Siège National. Et lundi dernier, les membres SNPTES du CHSCT ont remis un courrier aux commissaires de l’IGAENR dont vous avez eu copie. Notre prochaine étape sera de saisir le Chancelier des universités.

Nous ne cherchons pas de coupables mais des solutions pour les personnels et pour notre Université. »