Ce dossier épineux et complexe concerne les BIATSS, il a été lancé depuis plus d’un an. Il s’agit de répartir selon de nouveaux critères le nombre de points NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire) sur des fonctions (et non des personnes) reconnues par l’Université de Lorraine.
Le DRH nous a annoncé que le projet doit être bouclé avant janvier 2015, si l’on ne veut pas que tous les points soient gelés, la réquisition de l’agent comptable n’étant plus possible.
Le nombre de points est limité à 6470. L’UL a décidé de prendre comme base de travail l’enquête NBI effectuée en septembre 2013 auprès des responsables de composantes et directions, ce qui représente plus de 10 000 points. En plus de la fonction, l’UL souhaite retenir comme critère principal pour moduler la répartition du nombre de points NBI le nombre de personnels encadrés (sauf métiers Scientifiques).
Le travail à effectuer pour traiter les dossiers remontés par vos responsables lors de l’enquête NBI reste considérable. Une commission spécifique a évalué les dossiers des fonctions scientifiques.
Le SNPTES et l’UNSA restent vigilants afin que l’équilibre préexistant de points NBI entre les métiers Administratifs, Techniques et Scientifiques soit conservé (la nouvelle répartition ne doit pas se faire aux dépens d’une fonction).
Nous sommes conscients que ce travail est difficile car le nombre de points de NBI limité à 6470 points ne permet pas de reconnaître toutes les fonctions ; les choix sont difficiles mais nous ne souhaitons pas nous dérober. Il s’agit de parvenir à une répartition « plus saine » par l’affichage clair sur la fiche de poste d’une NBI et rappeler que cette bonification n’est pas conservée lorsque l’on quitte la fonction bénéficiant de la NBI (ce qui n’a pas toujours été le cas et pose le problème de personnels qui ne touchent pas de NBI alors qu’ils sont sur une fonction reconnue).
Le président répond à une des revendications de vos élus SNPTES et UNSA pour préserver votre pouvoir d’achat : souhaitant que les personnels ne soient pas impactés financièrement par la perte ou la diminution de cette bonification, il propose l’instauration d’un effet « cliquet ». Ce dispositif consiste à augmenter la prime statutaire du montant correspondant à la baisse de NBI, jusqu’au moment où elle sera compensée par les réévaluations négociées annuellement. Il n’y aurait donc pas de perte de salaire.
Comme voté en CT, les personnels bénéficiant de la PFI (Prime de fonctions Informatiques qui tient déjà compte du nombre de personnels encadrés) ne peuvent pas la cumuler avec une NBI.
Nous avons aussi abordé la reconnaissance des astreintes de certains métiers que la NBI ne peut couvrir, le faible nombre de personnels de Cat C concernés et l’image négative du cumul des primes (mieux vaut une seule prime à sa juste valeur que le cumul de plusieurs primes).
Pour toutes questions complémentaires ou remarques n’hésitez pas à nous contacter.