Nous constatons que la circulaire du 29 octobre n'est pas mise en application dans certains de vos services, à savoir que des personnels dont les missions sont toutes éligibles au télétravail vont devoir se déplacer sur site de manière aléatoire. Le SNPTES, soucieux et conscient des risques psycho sociaux et des perceptions toutes personnelles du danger liés à la Covid 19, n'y est pas opposé, mais seulement lorsqu'il s'agit d'une volonté exprimée par les personnes, et non pas comme une injonction autoritaire. Or, il s'avère que certains collègues, malgré leur souhait de travailler à distance cinq jours par semaine durant la période de confinement, se voient contraints de se déplacer sur site, sans raison objective liée à leurs missions. De nombreux collègues nous font part de leur incompréhension et de leur mécontentement, voire de leur angoisse pour certains.

Le protocole de travail à mi-temps sur site est issu de la circulaire du 7 octobre. Il a été remplacé depuis par la circulaire du 29 octobre à cause de l'aggravation alarmante de la circulation du virus. Le pays est en état d'urgence sanitaire et le Premier Ministre a explicitement préconisé le télétravail cinq jours sur cinq pour les agents de la fonction publique et du secteur privé, avec pour objectif principal de limiter drastiquement la propagation du virus et également de protéger les personnels, les usagers et la population.

Les décisions prises par certains responsables de vos services vont à l'encontre de ces mesures de prudence et ne concourent clairement pas à l'atteinte de cet objectif national.

Le SNPTES se fait le relai des collègues, et informe également le CHSCT par devoir d'alerte.

Nous comptons sur une gestion raisonnée de cette crise, en concertation, et ne pensons pas que la qualité et la bonne marche des services puisse s'exonérer de l'adhésion et du bien-être de leur collaborateurs, bien au contraire.

Nous souhaitons également que les organisations syndicales soient informées au plus vite des consignes sanitaires au niveau des services académiques dans le cadre du confinement.